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Tout savoir sur l’Indemnité Compensatrice de Congés Payés (ICCP) en intérim

Publié le 25 novembre 2025

L’indemnité compensatrice de congés payés est une indemnité qui se retrouve dans tous types de contrats de travail (CDI, CDD, Intérim…). On en parle en revanche de manière plus fréquente en intérim puisqu’elle est versée à la fin de chaque mission, pour rémunérer les heures de congés dues mais non prises.

Ai-je droit à des congés en intérim ?

La réponse est oui. Tout travailleur a droit à des congés payés, y compris les intérimaires. Dès la première heure de mission effectuée, le cumul de congés payés commence. En intérim, il se matérialise par le versement d’une somme représentant 10 % du salaire brut total. C’est la fameuse Indemnité Compensatrice de Congés Payés (ICCP), qui vient s’ajouter à mon salaire brut (IFM incluse) à la fin de ma mission, lorsque les congés ne sont pas pris.

Lorsque le cumul est suffisant, l’intérimaire peut également choisir de poser un congé, qui vient alors en déduction de l’ICCP totale, et qui permet de poser une journée de repos payée.

Comment poser ses congés payés en intérim ?

Pour profiter des jours de congés cumulés, l’intérimaire doit en faire la demande à l’entreprise utilisatrice dans laquelle il exerce sa mission ET à l’agence de travail temporaire avec laquelle il travaille. Une fois l’accord des deux structures obtenu, l’intérimaire peut alors prendre ses congés.

 

Chez ARTUS, nous croyons qu’il est essentiel que nos intérimaires puissent profiter de jours de repos tout au long de l’année. Nous avons donc facilité la demande de congés et sommes à la disposition de nos salariés intérimaires pour les renseigner le plus possible sur le fonctionnement des congés en intérim.

Comment connaître le nombre de jours de congés cumulés en tant qu’intérimaire ?

Pour connaître le nombre de jours cumulés, rien de plus simple. Il suffit de se rapprocher de son agence d’intérim, qui pourra alors renseigner précisément sur le nombre de congés payés cumulés.

Je réalise des missions courtes, ai-je droit à des congés ?

Courtes ou longues, les missions donnent droit à du cumul de congés. En revanche, une mission de quelques heures ou quelques jours de travail ne permettra pas de cumuler assez de congés payés pour poser une journée de congé. Dans ce cas de figure, ces congés dus par l’employeur mais non pris par l’intérimaire, sont versés sous la forme d’indemnité compensatrice de congés payés (ICCP) sur le dernier bulletin de salaire de la mission concernée.

 

Par exemple, je réalise une mission du 24 novembre au 2 décembre, soit 7 jours ouvrés (45 heures au total), je recevrai un premier bulletin de salaire le 11 décembre pour les 5 jours réalisés en novembre. Je recevrai ensuite, le 11 janvier, ma paie pour les 2 jours réalisés en décembre. Cette paie intégrera mes heures effectuées en décembre dans l’entreprise utilisatrice, mon Indemnité de fin de mission (10 % du salaire brut total de la mission si la mission est réalisée jusqu’au bout), plus mon ICCP pour les heures effectuées sur toute ma mission (10 % du salaire brut total de la mission, IFM incluse si versée).

Comment calculer mon ICCP ?

Les heures de congés cumulées mais non prises sont rémunérées. C’est la fameuse indemnité compensatrice de congés payés. C’est 10 % des éléments de salaire brut.

Que se passe-t-il si je change d’entreprise utilisatrice ?

Si je change d’entreprise utilisatrice, je continue à cumuler des ICCP. En revanche, je ne pourrai prendre en congé que ce que j’ai cumulé au sein d’une même entreprise utilisatrice et au cours d’une même mission.

 

Si mon ICCP dans la première entreprise utilisatrice correspondait à 2.5 jours de congés payés effectifs et que j’enchaine avec une mission dans une autre entreprise utilisatrice, je ne pourrai pas poser ces 2.5 jours acquis. Ils me seront alors dûs sous forme d’ICCP.

Comment faire fructifier mon ICCP ?

Afin de me constituer une épargne, je peux demander à mon agence d’intérim de mettre le montant de mon ICCP sur un compte épargne temps (CET).

Chez ARTUS, il est rémunéré à hauteur de 8 %, ce qui permet de faire fructifier son argent et d’y avoir recours plus tard, lorsque l’on en a besoin.