Intérim - Comment lire mon bulletin de salaire ?
Les informations importantes à connaître concernant la paie en intérim
L’intérim est un type de contrat bien précis, qui inclut notamment des spécificités en termes de paie. En tant qu’intérimaire, vous toucherez notamment, à la fin de chaque mission des IFM, ou indemnités de fin de mission. Sur une mission s’étalant sur plusieurs mois, ces IFM ne sont payées que sur la paie du dernier mois.
De la même manière, vous toucherez également des ICCP, Indemnités compensatrices de congés payés, à la fin de chaque mission, pour compenser les congés payés acquis mais non pris.
A cela peuvent venir s’ajouter des indemnités de panier, des primes de vacances, des primes liées au poste exercé, selon ce qui se pratique dans l’entreprise utilisatrice (car un intérimaire a droit aux mêmes avantages qu’un salarié).

Les principales catégories du bulletin de paie
- Le bulletin peut se découper en quatre grandes parties :
Les informations générales sur l’employeur et l’employé (adresse respectives, informations juridiques concernant l’employeur) - Les éléments clés du revenu : c’est là que se trouvent la période d’activité, le poste exercé et les détails sur le nombre d’heures réalisées, les primes et majorations etc.
- Les détails des cotisations déduites du salaire
- Le salaire net
- Le détail du brut, du net imposable et du net à payer
Les éléments clés du revenu
Cette partie précise la période sur laquelle porte le bulletin de salaire. Par exemple, du 1er au 31 juillet 2025.
Elle précise également le poste occupé par l’intérimaire, le nombre d’heures normales effectuées, le nombre d’heures majorées s’il y en a eu, ainsi que les primes soumises à cotisations sociales, en cas de primes. C’est la somme de tous ces éléments qui donne le salaire brut.
Certaines primes non soumises à cotisations peuvent s’ajouter mais ne comptent pas dans le salaire brut (en revanche, elles compteront bien dans le net à payer).


Focus sur la partie Cotisations et contributions sociales
Du salaire brut, viennent se déduire des cotisations et contributions sociales dont l’employé paie une partie et l’employeur également.
Cette partie précise les cotisations payées (santé, retraite, assurance chômage…) ainsi que la part payée par l’employeur (tout à droite du bulletin) et celle payée par le salarié (colonne du milieu).
La part payée par l’employé est soustraite du salaire brut pour donner le montant net social.
C’est lui qu’il faut déclarer pour bénéficier du RSA et de la prime d’activité.
Le détail du brut, du net imposable et du net à payer
Enfin, les dernières parties du bulletin de salaire présentent le net à payer avant impôt sur le revenu.
Ce net à payer correspond à la somme du net social et des indemnités qui pourraient apparaître en haut du bulletin, sous la ligne total brut et avant les cotisations et contributions sociales.
S’il n’y a rien, alors le net social et le net à payer avant impôt sont identiques.
Ici, il y a 199,50 € d’indemnités de panier (indemnités non soumises à cotisation) et un net social de 1595,75 €. Soit 1595,75 + 199,50 = 1795,25 €. Le net à payer avant impôt sur le revenu est de 1795,25 €
Tout en bas, apparaissent le montant BRUT sur la période (Pér) et en cumulé depuis le début de l’année (Cum), le montant net IMPOSABLE, sur la période (Pér) et en cumulé depuis le début de l’année (Cum) et tout en bas, le NET À PAYER.
